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     église Saint Maximin - Mercredi 21 février 2024 à 20h

            65, Rue Mazelle à Metz (Participation libre)

      Le testament d'Orphée 
                  ou ne me demandez
                  pas pourquoi

       Un film réalisé et dialogué en 1959 par
       Jean Cocteau, N et B, 80 minutes
  distribution : Jean Cocteau, Jean Marais,
          Maria Casarés, François Périer et
  Edouard Dermit et la participation d'une
  trentaine de prestigieux figurants et amis.


''Ce film est beau parce que c'est le film d'un homme
qui sait qu'il va mourir et qui ne parvient pas, quelque
    désir qu'il en ait, à prendre la mort au sérieux''

                                    (Cahiers du cinéma)
    "Le Testament d'Orphée" est projeté
à l'occasion du soixantième anniversaire
  de la mort de Jean Cocteau, à l'église
Saint Maximin, illuminée par ses admirables
vitraux, conçus immédiatement après ce                            

film, avec lesquels ils rentrent subtilement en résonance.

On est en 1959. Jean Cocteau a 70 ans. Il lui reste trois ans à vivre. Dix ans après Orphée , adaptation moderne du mythe, il se met lui-même en scène dans ce dernier film, manifeste poétique et '' legs d'un poète au considérable public de l'ombre et aux jeunesses successives qui m'ont toujours soutenu''. Parmi lesquels les jeunes réalisateurs de la Nouvelle Vague , Jean-Luc Godard, Jacques Rivette , Doniol Valcroze et François Truffaut qui lui apporte une aide financière tirée de l'argent des Quatre cents coups.

Tourné aux Baux de Provence, dans les somptueux décors des Carrières des Lumières et du Val d'Enfer et de la villa Santo Sospir qu'il a décorée à Saint Jean-Cap-Ferrat, il met en scène les tribulations du poète, phénix traversant l'espace et le temps et nous livre ses étincelantes réflexions sur la poésie, la mort, le cinéma. Il y convoque aussi une trentaine de ses proches, dont Picasso, Brigitte Bardot, Maria Casarés et Francois Périer ( la Mort et l'ange Heurtebise de Orphée) , Charles Aznavour,Yul Brynner, Jean-Pierre Léaud, Françoise Sagan mais aussi les incarnations des grands mythes, Oedipe et Antigone, Minerve, le Sphinx.

Tourné sans grands moyens dans ''une pauvreté tournée en richesse '' ( Jacques Rivette) c'est un film virtuose qui ne s'interdit rien – tournages à l'envers, apparitions et disparitions au tour de manivelle , ralentis , prises directes , le tout soutenu par la belle musique  de Georges Auric et de Martial Solal, Christoph W .Gluck, Johann Sebastien Bach, Georges Friedrich Handel et Richard Wagner en musiques additionnelles !

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